Pourquoi Rosie Pioth fait-elle l’objet de menaces malgré un journalisme exemplaire ?

Rosie Pioth, journaliste indépendante reconnue et rigoureuse, est aujourd’hui la cible de menaces de mort. Pourtant, son enquête sur l’attentat de Maya-Maya en 1982 respecte scrupuleusement les règles d’éthique et de déontologie du journalisme congolais. Que se cache-t-il réellement derrière cette pression ? Quels intérêts cherchent à faire taire une voix courageuse, portée par la vérité ?

L’article signé par Rosie Pioth révèle un passé douloureux longtemps occulté et consacre la mémoire des victimes de l’attentat de Maya-Maya. En dépit de la véracité des faits, du respect des familles endeuillées et de l’évident intérêt public, la journaliste subit aujourd’hui une pression inquiétante. Pourquoi ?

Qui aurait intérêt à ce que cette histoire ne soit jamais mise au jour ? Le silence qui entoure ce drame depuis plus de quarante ans ne serait-il pas le fruit d’une volonté délibérée d’éluder la vérité ? L’obstination à étouffer cet épisode semble décidée. Quel secret pourrait tant déranger au point de menacer la liberté même d’informer ?

Cette affaire soulève autant de questions que de zones d’ombre. Entre non-reconnaissance des victimes, absence de réparation et mystère entourant les commanditaires ou complices, une vérité inavouée pourrait-elle être à l’origine de cette campagne d’intimidation ? Que cherche-t-on à enterrer sous le poids du temps et du silence ?

Face à cette situation, la corporation journalistique congolaise ne reste pas muette. Le JEC (Journalisme et Éthique Congo), organisation professionnelle qui promeut un journalisme éthique, de qualité et responsable en République du Congo, s’est déjà mobilisé avec une rare fermeté pour défendre Rosie Pioth. Conscients que céder à ces pressions reviendrait à cautionner l’injustice, les journalistes réaffirment qu’une telle normalisation des dérives signerait la mort programmée du droit d’informer. Le combat pour la vérité s’intensifie, porté par l’éthique et la détermination collective.

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