Le monde se mobilise autour du Capitaine Ibrahim Traoré
Le 30 avril 2025, Ouagadougou a vibré au rythme d’une mobilisation sans précédent, symbole d’un élan mondial de solidarité envers le président burkinabè Ibrahim Traoré, dont la vie est menacée depuis son accession au pouvoir, avec pas moins de 19 tentatives d’assassinats à ce jour. Sur la place de la Nation, une marée humaine de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants, drapeaux burkinabè, maliens, nigériens et de l’Alliance des États du Sahel (AES) en main, a scandé d’une seule voix son soutien indéfectible à celui qu’ils considèrent comme le porte-étendard de la souveraineté africaine.
Dès les premières heures, la foule s’est densifiée, répondant à l’appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC). Les slogans fusaient : « IB, IB, IB », « À bas l’impérialisme et ses valets locaux », « Non aux manœuvres des puissances impérialistes pour saper notre révolution ». La présence du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, poing levé, a galvanisé la foule : « Nous allons faire corps pour défendre notre leader. Nous avons cette chance d’avoir un leader jeune, courageux, audacieux, visionnaire, qui est prêt à tous les sacrifices pour la liberté de son peuple ». Face aux accusations infondées du général américain Michael Langley, la réponse fut cinglante : « Depuis quand le Burkina Faso fait partie des États-Unis d’Amérique ? », lançait Honoré Samandoulgou, président du mois de la CNAVC, dénonçant la tentative de diabolisation du chef de l’État.
Mais ce 30 avril n’a pas seulement été burkinabè. À Paris, un meeting d’envergure, prélude à celui de Ouaga s’était tenu quelques semaines auparavant, avec la participation remarquée de figures panafricanistes comme le Congolais Donald Ngouma Mangoubi, réaffirmant que la lutte de Traoré est celle de tous les peuples épris de justice et de souveraineté. Sur le web, les messages de soutien ont afflué, transformant les réseaux sociaux en tribunes de résistance contre l’ingérence étrangère. A Accra, une marche de soutien a rassemblé des centaines de Ghanéens derrière le Capitaine du Faso. Menée par le Mouvement socialiste du Ghana (S.M.G.), le Conseil rastafari et la communauté burkinabé du Ghana, cette mobilisation a prouvé que le combat du Burkina Faso résonne bien au-delà des frontières du Sahel.
L’élan a touché jusqu’aux artistes américains, à l’image de Wyclef Jean, qui a salué le courage du président Traoré et appelé la diaspora africaine à s’unir pour défendre les leaders authentiques du continent. Au Burkina, la mobilisation a été portée par la voix des artistes locaux, tels que Floby et Dez Altino, venus galvaniser la foule et rappeler que la culture est aussi une arme de résistance.
Face à la menace permanente, la détermination d’Ibrahim Traoré et de son peuple ne faiblit pas. Ce 30 avril 2025, le monde s’est levé pour dire non à l’impérialisme et oui à la souveraineté, faisant du président burkinabè un symbole de la résistance africaine contemporaine.







