La capacité d’accueil de la FLASH mise à rude épreuve face à l’afflux croissant de nouveaux étudiants
L’afflux massif d’étudiants à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de Brazzaville dépasse largement les capacités d’accueil de l’établissement. Cette situation critique engendre des conditions d’études précaires qui compromettent la qualité de l’enseignement et la réussite académique des jeunes.
La Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines de l’Université Marien Ngouabi traverse une crise de surpopulation, à l’instar d’autres établissements de cette Alma Mater. L’établissement croule sous le poids d’effectifs étudiants en constante augmentation, mêlant nouveaux inscrits et redoublants, dans des infrastructures totalement inadaptées à cette demande explosive.
Les amphithéâtres et salles de classe, saturés bien au-delà de leur capacité normale, offrent un spectacle désolant. De nombreux étudiants se retrouvent contraints de suivre les cours assis à même le sol, debout contre les murs ou carrément à l’extérieur des locaux. Cette promiscuité extrême, aggravée par le manque criant de tables-bancs et d’équipements pédagogiques de base, transforme l’apprentissage en véritable parcours du combattant.
Ces conditions déplorables impactent directement la qualité de l’enseignement. Les professeurs peinent à dispenser leurs cours dans un environnement où la concentration devient mission impossible. La dynamique pédagogique s’en trouve profondément perturbée, compromettant l’efficacité des enseignements.
À ces difficultés s’ajoutent d’autres problèmes structurels. L’absence de bibliothèques correctement équipées prive les étudiants d’outils de recherche indispensables. Les grèves enseignantes récurrentes bouleversent régulièrement le calendrier académique, créant des retards considérables dans les programmes. Parallèlement, les dysfonctionnements dans l’attribution des bourses fragilisent financièrement de nombreux étudiants, sapant leur motivation.
Face à cette situation alarmante, la communauté étudiante exprime ouvertement son exaspération et exige des solutions concrètes. Ces jeunes aspirent légitimement à évoluer dans un cadre propice à leur épanouissement intellectuel et à leur réussite.
Conscientes de l’urgence, les autorités gouvernementales ont annoncé leur volonté d’intervenir pour moderniser les infrastructures et augmenter significativement les capacités d’accueil. L’Université Marien Ngouabi, pilier historique de l’enseignement supérieur congolais depuis 1971, mérite que ses onze établissements, dont la FLASH et sa devise « travail, progrès, humanité », retrouvent les conditions nécessaires à l’accomplissement de leur noble mission de formation des élites nationales.







